Les postures martiales, les discours de circonstances, les avalanches de milliards et autres plans Marshall sans lendemain ont marqué ce quinquennat. Les mises en scène électorales, à Marseille, à Roubaix ou ailleurs n’ont fait que renforcer la défiance des Français.
« Pas besoin de plus de moyens ou d’un nouvel uniforme », continue le candidat à la présidentielle de 2022, en référence aux annonces de l’actuel locataire de l’Élysée la veille. « C’est la réponse pénale qui doit être durcie », défend-il.
Parmi ses propositions : retenir les amendes impayées sur les salaires ou les minimas sociaux, empêcher les auteurs d’attentats d’être libérés avant 50 ans ou encore des peines minimales obligatoires pour les récidivistes. Xavier Bertrand a aussi adressé un soutien appuyé aux forces de sécurité, électorat traditionnellement très à droite :
Ça veut dire faire confiance aux forces de l’ordre. Les annonces qui ont été faites avec une nouvelle autorité pour coiffer l’inspection générale de services, c’est une marque de défiance, de suspicion à l’égard des policiers.
Installer le duel avec Emmanuel Macron pour se positionner, parmi les nombreux candidats à droite, comme le seul à pouvoir le battre : tel est l’objectif de Xavier Bertrand.