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Vente de muguet le 1er mai: les règles à respecter

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Le 1er mai, qui est un jour chômé, les particuliers ont paradoxalement le droit de travailler pour leur compte, sans autorisation particulière, en vendant des brins de muguet. La vente de cette fleur porte-bonheur – et uniquement celle-ci – est tolérée «à titre exceptionnel conformément à une longue tradition», précise la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Une histoire qui débute à la Renaissance – Charles IX en avait offert des brins comme porte-bonheur – et prend de l’ampleur au début du XXème siècle, lorsque la fleur est associée à la Fête du travail et se popularise depuis Nantes.

Toutefois, la vente de muguet ne se fait pas sans règles, que le ministère de l’Intérieur rappelle chaque année. En ce 1er mai, la gendarmerie nationale rappelle sur Twitter les règles en la matière en renvoyant vers une page du site du ministère: «Alors que toute vente de rue est en principe soumise à autorisation, la vente de muguet le 1er mai fait office d’exception. Il est néanmoins fréquent que la commune encadre cette pratique», est-il écrit. Les vendeurs d’un jour doivent vendre uniquement du muguet sauvage cueilli en forêt, en petites quantités et sans utiliser de table afin de ne pas être confondu avec un vrai commerçant, tout en prenant garde à ne pas gêner piétons et véhicules.

Il n’est donc pas question de revendre des fleurs achetées à Rungis, cela est réservé aux professionnels. Il est également formellement interdit d’ajouter un quelconque élément au brin, il ne doit pas être emballé ni accommodé d’une autre fleur. En somme, aucun «art floral» ne doit être exercé par les vendeurs du 1er mai. Là aussi il s’agit d’éviter de marcher sur les plates-bandes des fleuristes, desquels il ne faudra d’ailleurs pas s’approcher (entre 40 et 150 mètres selon les communes). D’après la DGCCRF, les vendeurs en situation irrégulière sont passibles d’une amende de 15.000 euros et d’une confiscation de leurs marchandises.

Le Figaro

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